Comme prévu, j’ai effectué la traversée des Alpes cet été, du 15 juin au 30 juillet.
Cette traversée me trottait dans la tête depuis longtemps. Besoin de silence, de solitude. Besoin de me retrouver face à moi-même, et face à la pente. Plus de 750 kilomètres, 50 000 mètres de dénivelé. Autant dire une conversation prolongée avec la montagne et ses humeurs. Un périple de 45 jours, entre crêtes et vallées, entre l’effort et l’émerveillement.
J’ai refusé la ligne droite. Préféré les détours. Tandis que le GR5 classique serpente d’un col à l’autre, j’ai choisi les sommets. 60, exactement. 60 sommets pour soixante ans. Une manière comme une autre de célébrer un anniversaire, non ?
Et puis j’avais envie de prendre le temps de gravir des sommets, de gouter l’eau des lacs, de sentir l’eau des torrents sur ma peau, ne pas céder à la tentation du moment : toujours plus vite, toujours plus de performance.
Une seule traversée des Alpes dans une vie sans doute, autant en profiter au maximum 😉
Comme le dit si bien Mike Horn :
« Pour moi, l’anniversaire, ce n’est pas seulement une fête de naissance.
C’est le rappel que tu as une année de moins pour réaliser tout ce qu’il te reste à faire. Ça veut dire bouge ton cul, mon pote, et vite ! »
Cette traversée n’a pas été seulement géographique, c’est l’arpentage d’une vie, à travers ses sommets et ses abîmes, ses joies et ses blessures.
En avançant, j’ai tiré le fil de mon histoire jusqu’à son nœud le plus intime.
Ce retour aux sommets fut aussi un retour aux sources : à la montagne qui m’a façonné, aux visages et aux souvenirs qui m’habitent. J’y ai retrouvé le parfum de mes premières neiges, la lumière de mes étés d’enfant, et l’élan qui me pousse encore à marcher vers l’horizon.
Voici donc ci-dessous l’itinéraire cette traversée.
Je suis également en train d’écrire un livre relatant cette expérience, mes sentiments, mon histoire.
Stay tuned !
Laisser un commentaire